Roberto Altmann Né en 1942 à La Havane, à Cuba, où son père le collectionneur et éditeur Robert Altmann, originaire de Hambourg, s’est réfugié, fuyant le nazisme. Sa famille s’installe à Paris en 1949. Roberto Altmann fonde la revue Ô et travaille dans le domaine de la poésie visuelle et sonore, participant à plusieurs festivals du Groupe lettriste en 1963 et en 1964. Il publie à partir de 1971 la revue Apeïros. Il réalise des gravures à l’atelier Lacourière-Frélaut. Directeur du Centre d’Art et de Communication de Vaduz, construit par l’architecte cubain Ricardo Porro, il acquiert pour cette institution les archives William Burroughs, cédées depuis à la New York Public Library, et organise différentes expositions internationales dont Tecken sur le thème des « signes et lettres dans la création contemporaine » (Malmö Konsthall, Suède). Il part s’isoler dans les Alpes du Liechtenstein. Il échange des courriers enrichis de ses créations graphiques avec différentes personnes et participe en 1994 à l’exposition collective Plis d’excellence, l’extraordinaire créativité de la correspondance au Musée de la Poste à Paris. Roberto Altmann vit et travaille par la suite à Paris. En 2006 est présentée à Vaduz au Kunstraum Engländerbau une rétrospective de son travail intitulée Le Temps et sa Musicalité, rétrospective pour laquelle il réalise une œuvre sérielle composite intitulée Linos.
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Gérard-Philippe Broutin À côté d’autres artistes tels que Roland Sabatier, François Poyet, Alain Satié ou Jean-Pierre Gillard, notamment Broutin rencontre Isidore Isou en 1968 et dès lors, il participe à la plupart des manifestations et expositions lettristes. Il développe progressivement un alphabet personnel, fondé sur des signes notionnels représentatifs de différents animaux et végétaux. Depuis sa première exposition à la galerie Stadler en 1969. Sa production visuelle se traduit également dans l’infinitésimal, le supertemporel au travers de Les Habitants de N.Y, qualifiés du plus grand groupe de sculptures vivantes jamais réalisées.
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Anne-Catherine Caron Elle rejoint le mouvement lettrisme en 1972. En passant de ses pages de livres à « lire » intégrées dans le système hypergraphique, infinitésimal, supertemporel, puis excoordiste, jusqu’à son Roman à Equarrir (1978), Anne-Catherine Caron n’a de cesse de développer une activité romanesque autour du carré, son signe fétiche et caractéristique de ses oeuvres. Elle organise la venue d’Isou à Milano Poesia en 1985 et deux expositions dédiées aux femmes lettristes dont elle retrace la première histoire (Il Lettrismo al di là della feminitudine).
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François Dufrêne Il a participé à tous les récitals du mouvement lettriste de 1946 à 1953, ce qui veut dire qu’il était lettriste à partir de 16 ans. Il a participé notamment aux récitals lettristes du Tabou le 14, 15, 21 et 22 octobre 1950 avec Jean-Isidore Isou, Maurice Lemaître, Gabriel Pomerand, Gil J. Wolman, Jean-Louis Brau et il intervient par sa voix dans le film d’Isidore Isou Traité de bave et d’éternité. Puis il quitte le mouvement lettriste pour créer en 1953 l’Ultra-Lettrisme avec Estivals et Villeglé pour ce qu’il appelle dans le manifeste une « poésie exclusivement sonore » sous la forme du cri-rythme produit directement pour le magnétophone et non transcriptible par l’écriture sur support papier, formulation intéressante parce que sans ambiguïté par rapport à la simple oralité que pourrait suggérer l’appellation ultérieure, retenue par l’histoire littéraire, de « poésie sonore ». Ce cri-rythme, il va le développer dans des festivals et sur disques, et parallèlement il va créer des œuvres sémantiques, à partir de détournements phonétiques, comme Le Tombeau de Pierre Larousse (1954-1958) et la Cantate des mots camés.
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Esthapéïriste De esth : esthétique ; et apéiros : innombrable ou infini en grec : art basé sur une particule virtuelle ou infinitésimale obtenue à l’aide de tout moyen formel ou extra-formel, visible ou invisible, et retenu, au-delà de son sens intrinsèque, pour autant qu’il permet d’imaginer un autre élément inexistant ou possible. Nommé aussi art infinitésimal ou Imaginaire.
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Film-Débat La transformation du seul débat des spectateurs en une œuvre constructive et destructive par Jean-Pierre Gillard : Amateur de poésie, Jean-Pierre Gillard rencontre le Lettrisme en 1966. En 1967, l’auteur de La Ratepelision participe à son premier récital de poésie au Théâtre de l’Alliance Française et développe, la même Année, une plastique dépouillée autour de la lettre de psi déclinée à travers des œuvres portant la dénomination de La Démarche infinitésimale. Il organise des expositions comme Le lettrisme toujours à l’avant-garde de l’avant-garde ou Tak tak tak, doung doung doung... Présent dans la donation du musée d’Art Moderne et des collections privées, il anime un blog où il rend compte des différentes manifestations du mouvement lettriste ainsi que ses propres travaux comme Le Voyage de poétique étendu de 2004.
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Jean-Pierre Gillard Amateur de poésie, Jean-Pierre Gillard rencontre le Lettrisme en 1966. En 1967, l'auteur de La Ratepelision participe à son premier récital de poésie au Théâtre de l'Alliance Française et développe, la même Année, une plastique dépouillée autour de la lettre de psi déclinée à travers des oeuvres portant la dénomination de La Démarche infinitésimale. Il organise des expositions comme Le lettrisme toujours à l'avant-garde de l'avant-garde ou Tak tak tak, doung doung doung… Présent dans la donation du musée d'Art Moderne et des collections privées, il anime un blog où il rend compte des différentes manifestations du mouvement lettriste ainsi que ses propres travaux comme Le Voyage de poétique étendu de 2004.
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Micheline Hachette C’est dans le contexte des conceptions artistiques et politiques avant-gardiste du mouvement lettriste qu’elle abordera dès le début de l’année 1964 l’art plastique et la photographie avec des ensembles constitués de signes géométrisés représentatifs de l’Art hypergraphique fondé sur l’organisation de l’intégralité des signes visuels. C’est, pour Isou, rencontré en 1963 à la Biennale de Paris, « la première personnalité féminine marquante du groupe lettriste ». Dés 1964, elle s’exprime essentiellement dans la poésie, l’hypergraphie, l’art imaginaire et corporel. Ses signes inventés sont marqués par un géometrisme accentué d’allure cubiste comme dans la Lettre à Guatimoin ou Hypergraphie-hommage à Picasso. Ses films sont perpétués dans L’Anti-cinéma lettrisme.
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Isidore Isou Créateur du lettrisme, Isidore Isou est un poète, peintre, cinéaste et économiste français. C’est au cours de ces lectures, qu’en 1942, à seize ans et demi, il aura l’intuition d’un nouveau système poétique et musical, quand, à la lecture d’une phrase de Keyserling : « le poète dilate les vocables », une erreur de traduction l’a conduit à confondre « vocable » avec « voyelle », comprenant ainsi, dans sa langue roumaine natale, que « le poète dilate les voyelles ». Aussitôt, il rédige le Manifeste de la poésie lettriste. Dans le même temps, il énoncera les lois d’une méthode de création qui prendra plus tard le nom de La Créatique ou la Novatique (1 942-1 976), et à partir de laquelle il redéfinira et transformera à peu près tous les domaines de la culture, des sciences aux arts en passant par les techniques, la philosophie, la théologie et la vie.
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Kladologie (de klados, branche, en grec) : science représentant la première description profonde et complète de la culture qu’elle divise en domaines de l’art, de la science, de la philosophie, de la théologie et de la technique, dont elle précise leurs secteurs de recherche et de découverte. Le but de la kladologie est la meilleure connaissance et le meilleur emploi de tous les composants et de toutes les structures de l’homme et de la nature. Isidore Isou théorise la kladologie dans son livre La Kladologie - Introduction à la psychokladologie.
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Maurice LemaîtreIl prépare l’école des Arts et Métiers et celle des Travaux publics. Après avoir participé à la Libération de Paris, il commence à la Sorbonne une licence de philosophie. Entré en 1948 au mouvement libertaire, il y débute une carrière de journaliste en écrivant dans le journal de ce mouvement. En 1949, il y rencontre Isidore Isou et est séduit par ses idées politiques et sa fougue créatrice. En 1950, il se joint au groupe d’avant-garde lettriste, où il crée, la même année une revue politique, Front de la Jeunesse, ainsi qu’une revue littéraire et picturale, Ur, qui reste comme « Le Minotaure » du lettrisme. Depuis cette date, Maurice Lemaître n’a cessé d’agir et de créer dans divers domaines explorés par le mouvement lettriste : la poésie, le théâtre, la danse, le roman, la peinture, la photographie, le cinéma, l’économie, la psychopathologie et la psychothérapie. Les apports de Maurice Lemaître dans les arts plastiques, en poésie et dans le roman sont si incontournables qu’il est cité dans les études modernes sur la littérature contemporaine (Centre Pompidou, Hachette, Seghers, Larousse...), aussi bien dans les pays de l’Ouest que de l’Est. Des poèmes de Maurice Lemaître ont été mis en musique par le luthiste Michel Faleze et chantés par Marie-Thérèse Richol-Müller.
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Mouvement Situationniste Formellement créée en juillet 1957 à la Conférence de Cosio di Arroscia, l’Internationale situationniste est née du rapprochement d’un ensemble international de mouvements d’avant-garde, dont l’Internationale lettriste, elle-même en rupture avec le lettrisme d’Isidore Isou. Son document fondateur, Rapport sur la construction de situations, a été rédigé par Guy Debord en 1957. Dans ce texte programmatique, Debord pose l’exigence de « changer le monde » et envisage le dépassement de toutes les formes artistiques par « un emploi unitaire de tous les moyens de bouleversement de la vie quotidienne ». Aux débuts, les Situationnistes firent parler d’eux par l’utilisation du calembour comme arme politique, tournant en dérision l’art contemporain pour démontrer le superficiel d’une culture dite bourgeoise. Ils revendiquèrent également le « détournement » comme acte esthétique et politique, ainsi que la « dérive » comme moyen de créer des situations quotidiennes. L'IS a beaucoup contribué au mouvement de Mai 68, par la diffusion de ses slogans notamment.
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Novatique ou Créatique La Novatique est conçue comme une méthode de création. En examinant les conceptions antagonistes et en les faisant cohabiter au sein d’un système vaste et cohérent, Isidore Isou ne prétend pas seulement surmonter les conflits : il veut les rendre inconcevables, toute cause de désaccord devant disparaître au terme de son entreprise de mise en lumière...« Le point de départ d’un novateur doit être un acquis, une super-carte de l’acquis, par un mot forgé par moi, une hypercartioctéma, c’est-à-dire une connaissance de l’ensemble des domaines de la culture et de la vie - des Arts, des Sciences, des Philosophies et des Techniques - bien déterminés et limités, les uns par rapport aux autres, et surtout une connaissance des créateurs et des apports marquants, évolutifs, du secteur du Savoir où ce novateur souhaite avancer, aller plus loin, afin de pouvoir se situer à l’extrême limite de l’originalité, de la discipline qu’il cherche à marquer par sa propre évolution, assimilation créatrice quintessentielle et extrême limite, qui seules permettent d’effectuer une œuvre inédite, de pénétrer dans l’inconnu, de la mettre en lumière, de le systématiser, de le lier au connu, en se l’appropriant de cette façon : la création commence par le fait de se situer à l’avant-garde d’une branche , d’où on effectuera des pas inusités. »
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Oeuvres Supertemporels Créé en 1960 par Isidore Isou, ces dernières expriment l’idée qu’une œuvre achevée est la négation des œuvres à faire. La mécanique latérale du cadre supertemporel ou infinitésimal est faite de supports vides offerts aux amateurs pour qu’ils puissent eux-mêmes les travailler réellement et recommencer à en élaborer les détails formels durant des siècles et des siècles. Le cadre supertemporel s’applique comme mécanique à tous les arts. Nommé également Art supertemporel.
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Gabriel Pomerand Le premier disciple d’Isidore Isou, rencontré en 1945, se fit connaître par la déclamation des poèmes lettristes et, notamment, par l’interprétation de son œuvre dense et hermétique, Symphonie en K, dans la cave du Tabou à Saint-Germain-des-prés, le lieu mythique qu’il immortalisera dans son célèbre roman hypergraphique Saint Ghetto des Prêts (1951). Cet ouvrage contribuera à édifier les fondamentaux du devenir de cet art. Il participera aux premières expositions du groupe depuis celle de la Libraire de la Porte Latine (1946) jusqu’à Lettrisme et Hypergraphie (à la galerie Stadler). Au-delà de sa mort, la mémoire de cette figure créatrice et révoltée sera perpétuée par le groupe.
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Quartier Saint-Germain Isidore Isou et Gabriel Pomerand donnent vie au mouvement lettriste et par le biais de manifestations et scandales se feront connaître bien vite dans le quartier : ces manifestations pendant lesquelles ils attaquent les surréalistes qui n’ont pas su apporter un vrai changement, et qui maintenant ne quittent pas la place que les lettristes exigent ; le scandale du Vieux Colombier, où pendant la représentation de La fuite de Tristan Tzara les membres du groupe interviennent en criant « Dada est mort ! Place au lettrisme ! », pendant que les acteurs tentent de les faire descendre de la scène ; ou encore à Notre-Dame, le dimanche de Pâques, quand Michel Mourre, habillé en moine, attaque l’église catholique du haut de l’autel, donnent une idée assez claire de l’attitude des lettristes.
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Woody Roehmer Il rejoint le groupe lettriste en 1971. Après son premier accrochage au Salon de Mai, en 1971, l’artiste sera présente dans nombre de manifestations lettristes, à la Biennale de Venise ou encore, dans les deux éditions de l’exposition Il Lettrismo al di là delle femminilitudine. A-C. Caron à propos de W. Roehmer : « Dans le cadre des constructions que Woodie Roehmer a délimitées, ses œuvres les plus spectaculaires utilisent différentes méca-esthétiques, mobiles ou plus flottantes qui donneront plus tard naissance à une sculpture aquatique évoquant l’idée d’une lagune quasi-féerique d’une puissance à la fois immobile et éternelle. »
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Roland Sabatier Il adhère au groupe lettriste en 1963. Artiste et animateur des plus prolifiques dans l’ensemble des disciplines culturelles dévoilées par Isidore Isou dont il restera le plus proche jusqu’à sa disparition. Après des études plastiques et théâtrales inspirant ses premières réalisations, il investit les champs de la poésie, du roman, de la peinture, du cinéma, de l’architecture, de la psychokladologie et de l’édition d’ouvrages et de revues. Son œuvre plastique et romanesque foisonnante et cérébrale se concentre sur l’exploration destructive des éléments formels. En 1993, il sera le concepteur de la Salle lettrisme à la Biennale de Venise. On peut retrouver ses œuvres dans de nombreuses collections de musées (Saint Etienne, Beaubourg, Macba de Barcelone) et à la fondation Paul Getty.
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Traité de Bave et d'Eternité Traité de bave et d’éternité est un film expérimental français écrit et réalisé par Isidore Isou en 1951, et monté avec l’aide de Maurice Lemaître d’une durée de 120 min. Il s’agit de la première œuvre du cinéma lettriste. Il fait scandale à Cannes en 1951 et reçoit le Prix des Spectateurs d’Avant-Garde. Ce film est basé sur le principe qu’Isou appelle le montage discrépant, qui consiste en une disjonction totale entre le son et l’image, traités de manière autonome sans aucune relation signifiante. Ainsi, la bande-son est constituée de poèmes lettristes (servant de générique et d’interludes), auxquels s’adjoint une narration contant l’histoire de Daniel, auteur d’un manifeste pour un nouveau cinéma (le cinéma discrépant), de son discours face à un public hostile et de son histoire d’amour avec une dénommée Ève. L’autonomisation du son a pour but de le faire s’épanouir pleinement, sans tenir compte de l’image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. Ce film est bâti sur le fait que le cinéma n’a cessé de s’enrichir et de se perfectionner, mais que, depuis lors, il s’est banalisé, cessant d’être créatif pour devenir simplement productif, à l’instar des films commerciaux hollywoodiens. Par souci de créativité, Isou constate que la seule manière de faire un film original est de le détruire en ses fondements propres, où l’anéantissement cinématographique peut être générateur de nouvelles beautés.
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Revue Ur Cette revue étant composée d’ œuvres originales, les contributions des artistes variant d’un exemplaire à l’autre, faisant de chaque série une collection unique. Dirigée par Maurice Lemaître, la revue UR, publication bibliophilique du groupe lettriste de Paris, parut de décembre 1963 à avril 1967. Elle fait suite à une première série de trois volumes, publiés en 1950-53. De présentation très soignée, elle a l’originalité d’offrir pour la première fois un ensemble d’ œuvres d’art qui ont pour objet la Lettre et le Signe. Maurice Lemaître a qualifié la revue UR de Minotaure du lettrisme, en référence à la revue Minotaure qui fit les beaux jours du surréalisme, de 1933 à 1939.
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Vêtements Les lettristes ont transposés leurs créations jusque sur leurs vêtements, comme Sabatier qui cré une robe portée ici par Micheline Hachette, car finalement quel meilleur moyen de défendre ses idées que de les afficher ?
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Gil J.Wolman Il rejoint Isidore Isou et le mouvement Lettriste dès 1950, à côté de Jean-Louis Brau, Gabriel Pomerand, François Dufrêne, Maurice Lemaître et Guy Debord. Poète, il invente la mégapneumie, poésie du souffle et du son pur, qu’il éructe lors de récitals mythiques au Tabou (1950), au Musée d’Art Moderne (1961), au T.N.P. (1963) ou au Théâtre de l’Odéon (1964)... Relevant le défi d’Isou et de son film Traité de bave et d’éternité (1951), Wolman réalise la même année L’anticoncept, film atochrone censuré et qui sera source d’influence pour le film de Guy Debord Hurlements en faveur de Sade (1952) qui lui rendra hommage en intégrant un poème lettriste de Wolman en ouverture. Avec Debord, mais aussi Brau et Berna, il fonde une dissidente Internationale Lettriste (1952-1957), matrice de la future Internationale Situationniste (1957-1972) de Guy Debord qui l’excluera juste avant sa constitution alors que Wolman en avait préparé l’esprit et le contenu, co-signant avec Debord par exemple le Mode d’emploi du détournement qu’il mettra en pratique quelques années avant les cut-up de Brion Gysin et William Burroughs avec J’écris propre (1956). En 1959, il reprend ses rares essais plastiques (Métagraphies de 1954) en compagnie de Brau puis s’associe à certaines manifestations lettristes dès 1961 (Galerie Weiller) ainsi qu’à la Galerie Valérie Schmidt (1963) où il montre pour la première fois ses magistrales peintures lettristes ainsi que ses géniales compositions art-scotch (baguettes et tableaux). En 1964, lors d’une exposition du groupe à la Galerie Stadler, il rompt à nouveau avec les lettristes et fonde la quasi virtuelle Deuxième Internationale Lettriste en compagnie de Brau et Dufrêne.
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